FAQ crise Covid-19

Quelle est la mission de Veolia durant cette crise ?

La mission de Veolia est de délivrer au quotidien des services essentiels liés à l’eau, aux déchets et à l’énergie. Dès le début de l'épidémie, nous avons mis en place des plans de continuité de ces services dans nos différentes zones, pour nos différents métiers. Nos collaborateurs sont préparés et mobilisés pour notamment maintenir ces services auprès des citoyens, des établissements de santé et des entreprises vitales (agroalimentaires, grande distribution, fournisseurs d’énergie…) qui comptent sur nous pour continuer d’assurer leurs services au quotidien.


LES DÉCHETS

Face à la crise, qu’avez-vous mis en place pour assurer la continuité du service de gestion des déchets ?

Nous avons mis en place des plans de continuité, déclinés par pays et collectivités, s’articulant autour des priorités suivantes : 

  • la collecte des déchets ménagers, 
  • le maintien d’activités de traitement des déchets comme les UVE - Unités de Valorisation Énergétique, qui produisent notamment de la chaleur et de l’électricité pour les habitants et les industries, et les centres de stockage pour éliminer les déchets au fur et à mesure.

Avez-vous des difficultés pour assurer la collecte des déchets ?

Aujourd’hui, nous ne notons pas de difficulté particulière et notre personnel est mobilisé. Nous avons mis en place des plannings adaptés et modifié certaines tournées en raison de changements de type et de volumes de déchets à collecter.

Comment vous organisez-vous ?

Nous nous organisons pour qu’un maximum de collaborateurs, notamment les fonctions support, fassent du télétravail. La planification des tournées est, dès que cela est possible, réalisée à distance, grâce au digital. Nous avons également mis en place des rotations du personnel pour que nos collaborateurs sur le terrain ne se croisent pas et n’aient pas besoin de se regrouper. Concernant la collecte, nous utilisons le principe de “monoripage” : une personne est seule dans la cabine du camion et une autre est seule sur le marche-pied. Nous veillons au strict respect des mesures d’hygiène et des gestes barrières, ainsi que des mesures de prévention des risques professionnels déjà existantes au sein du Groupe, et nous désinfectons régulièrement nos véhicules et installations.

La mobilisation de nos collaborateurs est exemplaire, ce sont des héros du quotidien. Dans cette période, notre mission est encore plus forte, car les attentes sont encore plus grandes. Aujourd’hui, nous avons très peu de collaborateurs absents et ceux qui le sont, sont majoritairement des personnes vulnérables (maladies chroniques…).

Qu’en est-il de la collecte sélective ?

L’activité des centres de tri de collecte sélective ne relevant pas des services essentiels, soit nos clients collectivités décident par eux-mêmes d’arrêter la collecte sélective, soit nous pouvons suggérer à certains clients leur arrêt afin de permettre la fermeture du centre de tri. En effet, en cette période, certaines conditions ne nous permettent pas de maintenir cette activité (manque de masques, proximité entre les agents sur une même chaîne de tri...). Aujourd’hui, certains fonctionnent donc au ralenti et d’autres sont à l’arrêt. Nous veillerons dans la durée à assurer l’activité aussi largement que possible, dans le strict respect de la sécurité de nos collaborateurs et de la continuité des services les plus essentiels.

Le volume des déchets médicaux a-t-il augmenté ?

Nous notons effectivement une augmentation significative des déchets médicaux, dangereux ou non. Les hôpitaux sont plus fréquentés et, de ce fait, produisent plus de déchets. Cependant, nous ne rencontrons pas de difficultés pour les collecter et les traiter.

Qu’en est-il du traitement des déchets industriels ?

Les centres de tri dédiés à la valorisation des déchets industriels banals (ensemble des déchets non inertes et non dangereux générés par les entreprises) continuent à fonctionner, avec le moins possible d’interventions humaines.

Outre certains déchets médicaux, qu’en est-il du traitement des autres déchets dangereux ?

Le traitement des déchets dangereux, à ce jour, n'est pas impacté. Comme pour toutes nos autres activités, la continuité de nos services et la sécurité de nos collaborateurs sont nos deux priorités absolues (rotation du personnel, mise à disposition d’équipements de protection et d’hygiène, télétravail, etc). Depuis le début de la crise, nos filiales spécialisées ont mis en place des plans de continuité d’activités, déclinés par site et en lien avec les autorités locales notamment, avec comme priorité de maintenir nos installations et nos activités de traitement des déchets dangereux. Nos sites sont par ailleurs préparés à anticiper une éventuelle baisse des effectifs tout en maintenant nos activités dans le strict respect des règles de sécurité liées à la réglementation en vigueur pour ce type de traitement. 

 

Notre activité de traitement de déchets dangereux est intimement liée aux activités industrielles essentielles, qui composent d’ailleurs la majorité de nos clients. Elle est indispensable à la vie des pays où nous opérons, surtout dans ces moments d’extrême tension. Les hôpitaux, les industries chimiques, pharmaceutiques, agroalimentaires, pétrolières, de mobilité comme les logisticiens ont besoin de nos usines, de nos incinérateurs, de nos sites de stockage, de nos centres de traitement, pour traiter en sécurité leurs déchets dangereux, et assurer leur mission au service des populations.

L'EAU

Face à la crise, qu’avez-vous mis en place pour assurer la continuité des services de l’eau et de l’assainissement ?

Nous avons mis en place des plans de continuité, déclinés par pays, pour les services d’eau potable et d'assainissement, et des cellules de crise locales et nationales pour anticiper les problèmes et s’y préparer.

Quelles sont les priorités ?

Nos priorités sont les opérations essentielles : assurer la production d’eau potable et l’assainissement des eaux usées. Certaines opérations, comme les interventions de maintenance non urgentes, ou les relèves de compteurs, sont reportées.

Rencontrez-vous des difficultés ?

Nous ne rencontrons pas de difficultés liées à la poursuite de nos activités. Nos équipes sont mobilisées pour assurer le maintien des services de l’eau et de l’assainissement.
En matière d’assainissement, nous observons néanmoins que les citoyens ne se souviennent pas toujours que seul le papier toilette peut être jeté dans les toilettes. Lingettes désinfectantes, cotons-tiges, couches-culottes, mouchoirs… doivent être jetés dans une poubelle. Ils représentent un danger pour nos canalisations et l’environnement, et contribuent à l’engorgement des tuyaux de nos installations intérieures de plomberie ou celles des réseaux d’assainissement. 

Nos équipes font aujourd’hui face à une recrudescence d’interventions qui pourraient être évitées avec la contribution et la solidarité de tous. Faire le bon geste et jeter correctement son déchet, c’est respecter les agents qui oeuvrent au quotidien sur le terrain, c’est lutter contre l’épidémie et assurer une hygiène domestique qui contribue à garantir la sécurité sanitaire.

Comment vous organisez-vous ?

Nous nous organisons pour qu’un maximum de collaborateurs, notamment les fonctions support, fassent du télétravail. Ceux qui ne le peuvent pas, comme par exemple nos agents dans les usines ou ceux intervenants sur les réseaux, ont un emploi du temps adapté, avec des rotations. Nous veillons à renforcer les mesures d’hygiène en respectant les gestes barrières et les mesures de prévention des risques professionnels déjà existantes au sein du Groupe et en désinfectant régulièrement nos installations et véhicules.

Nos agences d’accueil physiques sont fermées et nos centres d’appels restent toujours mobilisés pour traiter les urgences. Nous invitons les consommateurs à privilégier le site internet pour effectuer leurs demandes.

La mobilisation de nos collaborateurs est exemplaire, ce sont des héros du quotidien. Dans cette période, notre mission est encore plus forte, car les attentes sont encore plus grandes. Aujourd’hui, nous avons très peu de collaborateurs exerçant leur droit de retrait et ceux qui l’exercent sont majoritairement des personnes vulnérables (maladies chroniques…).

Est-il possible d’être contaminé par le virus en buvant l’eau du robinet ?

Il n’existe aucun risque de contamination au Covid-19 de l’eau potable, aucun cas n’est en lien avec cette dernière selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le virus ne résiste pas plus qu’un autre aux différentes étapes de traitement de l’eau.

Est-il possible de retrouver des traces du virus dans les eaux usées ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) confirme qu’il n’existe pas de risque supplémentaire lié à l’exercice de nos activités d’eau et d’assainissement et le Ministère de la transition écologique et solidaire indique que “le virus SRAS-CoV-2 ne génère pas de risque additionnel dans la gestion des services d’eau et d’assainissement” et que “les précautions prises en temps normal pour se prémunir d’autres pathogènes présents habituellement dans les eaux usées sont suffisantes pour prévenir toute transmission dans ce cadre, en complément de l’application des mesures barrières pour faire face au coronavirus”.

Comment envisagez-vous la suite ?

Nous envisageons les jours et semaines à venir sereinement. Nous sommes préparés à nous adapter en fonction d’un éventuel changement de situation, même défavorable.

LES SERVICES ÉNERGÉTIQUES

Face à la crise, qu’avez-vous mis en place pour assurer la continuité des services énergétiques ?

Notre priorité est d’assurer une continuité du service de production et distribution de chaleur, d'eau chaude sanitaire et d'électricité à nos clients municipaux, tertiaires (tels que les hôpitaux) et industriels, sans restriction,  tout en assurant la sécurité de nos collaborateurs (mise à disposition de solutions hydroalcooliques, port de masques,etc). Nous avons mis en place des plans de continuité de service adaptés à chacun de nos clients, des cellules de crise internationales et locales et avons adapté les emplois du temps de nos équipes (rotation, report d’activités non urgentes et pas directement liées à la fourniture de chaleur et d'électricité).