Francofil et Veolia s’associent pour fabriquer des filaments 3D en plastique recyclé

Veolia et Francofil - société spécialisée dans la production de filaments techniques destinés à l’impression 3D - s’associent pour fabriquer des filaments à partir de plastique recyclé. Alors que les techniques de fabrication des filaments 3D sont généralement réservées aux résines recyclées de type PET, PS et ABS noir, Veolia et Francofil innovent avec la fabrication de filaments à partir de polypropylène (PP) et d’ABS colorés recyclés.

 

De nombreux secteurs utilisent l'impression 3D. C’est le cas de l’automobile, l’électronique, l’aéronautique, le biomédical ou l’architecture pour réaliser leurs prototypes : jantes de véhicules, prothèses médicales ou maquettes. Les imprimantes 3D ont comme consommable principal des filaments en plastique, car cette matière est moins onéreuse, flexible, résistante, et se décline dans une grande variété de couleurs. 


Dans ce partenariat, Veolia fournit les résines recyclées à Francofil qui produit les filaments d’imprimantes 3D. Les nouveaux filaments fabriqués à partir de polypropylène et d’ABS coloré recyclés sont d’une grande qualité pour une impression parfaite.

Filaments en plastique recyclé pour imprimante 3D

 “Les plastiques issus du recyclage sont des ressources qui répondent aux exigences des industriels. L’innovation apportée ici est le fruit d’une collaboration entre nos équipes et celles de Francofil. L'expertise de Veolia garantit l’adéquation entre les caractéristiques du filament et celles des matières plastiques recyclées”, explique Marc-Antoine Belthé, directeur du développement de l’activité Recyclage et valorisation des déchets en France, de Veolia.

 

“Veolia nous fournit une diversité de plastiques recyclés de grande qualité et avec une constance qui sont essentielles dans la fabrication de filaments d’impression 3D. Nous pouvons désormais proposer à nos clients de la matière recyclée à la place de la matière vierge pour des matériaux de pointe”, ajoute Florent Port, président de Francofil.

Les chiffres mondiaux de l'impression 3D pour l'industrie du futur

Un rapport de l’IDC (International Data Corporation) publié en 2019 prévoyait une croissance de l'impression 3D de +19 % par an jusqu'en 2022, principalement pour différents industriels : 

  • 2021 : 30 % des fabrications de circuits imprimés ; 100 % des équipementiers de sport, 

  • 2022 : 20 % des fabricants d’imprimantes 3D proposeront l’impression “as a service”, 

  • 2023 : 50 % du secteur industriel avec l’intelligence artificielle,

  • 2023 : jusqu’à 80 % des dépenses de santé du monde,

  • 2024 : la blockchain protègera 35 % des fichiers d’impression 3D pour réduire les coûts.

L’impression 3D est l’une des technologies clefs de la quatrième révolution industrielle, aux côtés de l’intelligence artificielle, la robotique ou la blockchain. Alliée à l'intelligence artificielle et à la robotique, elle permettra à 800 des plus grandes usines du monde de réduire de 25% le gaspillage de matières premières.

En savoir plus :

L’expertise de Veolia dans la gestion des déchets

Planet Veolia : le plastique recyclé

Achetez des matières plastiques régénérées pour une production éco-responsable, dont le Polypropylène homopolymère ou copolymère (PP), le Polystyrène (PS), et l’Acrytonitrile butadiène styrène (ABS).

> Communiqué de presse : Paris, le 25 juin 2020 : Francofil et Veolia s’associent pour fabriquer des filaments plastiques 3D